Saint Cyrille D'Alexandrie, Père de l'Eglise

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Saint Cyrille d’Alexandrie, ce vigoureux (trop) zélé  « gardien de l’exactitude »

Proclamé docteur dans l’Église latine par le pape Léon XIII , brillant théologien et écrivain, saint Cyrille d’Alexandrie, est étroitement lié à la grande controverse théologique qui aboutit, en 431, à la définition donnant à la Vierge Marie le titre de « Mère de Dieu ».

Cyrille est le neveu du patriarche Théophile d’Alexandrie  auquel il a succédé. Ce patriarche a été un évêque violent et sans scrupules. Il a persécuté les païens, les moines origénistes et a contribué à la déposition de Jean Chrysostome (patriarche de Constantinople et père de l’Eglise). Cyrille d’Alexandrie était présent avec son oncle au synode à Constantinople qui a accusé injustement Jean Chrysostome.

Il apprend la culture classique et la théologie ; il a le même mauvais caractère que son oncle. Usant de fermeté et de violence. Il lutte contre le paganisme et contre le judaïsme. Il confisque les biens d’un certain nombre de juifs et est en conflit avec le préfet impérial. Il est impliqué dans l’assassinat de Hypatie la célèbre mathématicienne et philosophe néoplatonicienne responsable de l’école philosophique néoplatonicienne  d’Alexandrie en raison de sa proximité avec Oreste le préfet impérial …ce qui nous amène à réfléchir sur le fanatisme présent dans l’Eglise dès l’antiquité et notamment à Alexandrie. Cyrille est surtout connu pour son affrontement avec Nestorius le patriarche de Constantinople. En fait ce sont des représentants de deux écoles théologiques ayant des sensibilités différentes  (l’école d’Antioche, l’école d’Alexandrie). (Voir encadré ci-dessus)

Le drame avec Cyrille est qu’il y a eu intransigeance et non volonté de comprendre la théologie de Nestorius. Notons que Nestorius aussi dans un contexte conflictuel et difficile, en raison des sensibilités diverses et de mouvements ‘hérétiques’ causant des troubles, s’est laissé emporter en déclarant la guerre à tous ces ‘marginaux’ de l’Eglise de Constantinople.

Le patriarche Nestorius suscita très vite des oppositions, car dans sa prédication, il préférait pour Marie le titre de "Mère du Christ" (Christotòkos), à celui - déjà très cher à la dévotion populaire  de "Mère de Dieu" (Theotòkos). Le motif de ce choix de l'Evêque Nestor était son adhésion à la christologie de type antiochien qui, pour préserver l'importance de l'humanité du Christ, finissait par en affirmer la division de la divinité. Et ainsi, l'union entre Dieu et l'homme dans le Christ n'était plus véritable, et, naturellement, on ne pouvait plus parler de "Mère de Dieu". (Benoit XVI) Les deux grands centres théologiques représentées par Cyrille et Nestorius moine formé à l’école d’Antioche ont toujours eu des difficultés  à se comprendre .De plus, il y a toujours eu une certaine rivalité et jalousie entre l’évêché d’Alexandrie et celui de Constantinople .Celui-ci est récent mais réclame d’avoir rang juste après Rome en raison de sa position de capitale impériale.  Tout est mûr pour que le conflit éclate et prenne de l’ampleur. Cyrille s’emporte contre Nestorius et insiste sur l’unique personne du Christ il affirme l’union des deux natures divines et humaines et l’unité du verbe incarné.

« Nous te saluons, Marie, Mère de Dieu, trésor sacré de tout l'univers, astre sans déclin, couronne de la virginité, sceptre de la foi orthodoxe, temple indestructible, demeure de l'incommensurable, Mère et Vierge, à cause de qui est appelé béni, dans les saints Évangiles, Celui qui vient au Nom du Seigneur. Nous te saluons, toi qui as contenu dans ton sein virginal Celui que les Cieux ne peuvent contenir. Toi par qui la Trinité est glorifiée et adorée sur toute la Terre, par qui le Ciel exulte. Amen. »(Cyrille d’Alexandrie)

Il rejette la terminologie antiochienne de l’inhabitation du Verbe en l’homme Jésus qui risque de séparer l’un de l’autre et contre la juxtaposition ou connexion des deux natures prônées par Nestorius. Nestorius est soucieux de préserver et l’humanité du Christ et la divinité, Cyrille est soucieux de préserver l’unicité de la personne en Jésus Christ.

Il précise sa pensée :

Unité de la personne divine et distinction des natures :

« Il ne faut pas diviser l’unique Seigneur Jésus-Christ en homme à part et en Dieu à part, mais nous disons qu’il n’y a qu’un seul Jésus Christ ,tout en sachant la différence des natures et en les maintenant l’une et l’autre sans confusion (scholies sur l’incarnation) »

Le Verbe devenu homme ne cesse pas d’être Dieu :

Il daigna naître comme nous et vint au monde comme l’homme nait de la femme, sans cesser d’être ce qu’il était .mais même devenu homme, ayant pris chair et sang, il continua à être ce qu’il était : Dieu en nature et en vérité. Nous ne disons pas non plus que la chair fut transformée en  nature divine ni assurément que la nature  ineffable du verbe de Dieu fut transposée et changée en nature de chair car elle est immuable et inaltérable ,demeurant la même à jamais .Mais nous disons que le Fils de Dieu tandis qu’il était visible aux yeux, bébé dans les langes et encore dans le sein de la Vierge sa mère, emplissait toute la création en tant que Dieu et était assis avec le Père car la nature divine est sans quantité, sans dimension, sans limite » (lettre17,3)

La distinction des natures n’empêche nullement leur union véritable et la communication des propriétés divines à la nature humaine (déification) et inversement(Dieu souffre dans sa nature humaine). C’est ce que la théologie orthodoxe appelle la communication des deux idiomes.

« Il nous faut reconnaître que le Verbe a communiqué la gloire de l’opération divine à sa propre chair tandis qu’en même temps il s’est approprié ce qui appartient à la chair… » (De l’incarnation )

« Ce n’est pas un homme ordinaire que Marie a enfanté, c’est le Fils de Dieu fait homme ; elle est donc bien mère du Seigneur et mère de Dieu »

Le concile d’Ephèse …pas très œcuménique, laisse un gout amer.

Suite à la proclamation de Marie Mère de Dieu, Nestorius écrit au pape de Rome Célestin pour lui dénoncer ce qu'il considère comme une erreur. Les remous de l'affaire s'étendent jusqu'en Égypte, Cyrille  à son tour écrit à ce sujet à Nestorius, puis à Célestin lui-même. Celui-ci réunit à Rome  un synode (août 430), qui condamne Nestorius et le somme de se rétracter dans les dix jours. Cyrille est chargé de faire exécuter la sentence. Il en écrit donc à Nestorius, ajoutant de son propre chef à sa lettre douze capitula (anathématismes) auxquels Nestorius devra souscrire. Mais l'empereur Théodose II, à l'instigation de Nestorius, a déjà convoqué un concile général qui devra se réunir à Éphèse le 7 juin 431.

Célestin, invité lui aussi par l'empereur, ne viendra pas en personne, mais sera représenté par trois légats. . En fait, à part la présence des légats romains, le concile sera exclusivement oriental.

À la date fixée, n'étaient arrivés que Nestorius et ses suffragants, Cyrille et les Égyptiens, ainsi que les évêques d'Asie. Le 21 juin, alors que tardaient encore les Romains et les évêques de Syrie (Antioche), partisans de Nestorius, Cyrille prend brusquement l'initiative d'ouvrir sans plus tarder le concile. Le 22, quelque cent cinquante évêques se réunissent « dans la grande église appelée Marie », sous la présidence de Cyrille. Il faut remarquer que le pape avait donné à ses légats la consigne d'agir en tout point en accord avec Cyrille, et qu'il écrivait à celui-ci comme au président de l'assemblée. Nestorius refuse de paraître. Après la lecture du Credo de Nicée, on lit la lettre de Cyrille à Nestorius, qui est approuvée solennellement. En revanche, la réponse de Nestorius et des extraits de ses prédications sont bruyamment anathématisés. Celui-ci enfin est condamné, déposé et excommunié.

Mais, le 26 juin, arrivent Jean d'Antioche et les évêques syriens, qui à leur tour se réunissent en concile, déposent Cyrille et Memnon d'Éphèse, et excommunient les autres évêques : les deux conciles rivaux s'excommunient réciproquement !

Le 10 juillet, quand arrivent les représentants du pape, le concile se réunit de nouveau. On reprend toute l'affaire ; les légats prennent connaissance des procès-verbaux de la séance du 22 juin et, le lendemain 11 juillet, ils confirment, avec l'autorité  du Siège apostolique, la condamnation et la déposition de Nestorius.  Le concile connaît alors ses derniers épisodes. Au début d'août arrive à Éphèse, envoyé par Théodose, le comte Jean,  comes sacrarum largitionum (ministre des Finances), avec une lettre de l'empereur qui dépose Nestorius, Cyrille et Memnon, lesquels sont mis en état d'arrestation. Cyrille fait agir les puissants protecteurs qu'il a à Constantinople et auxquels il fait envoyer de riches cadeaux et d'énormes sommes d'or. D'autre part, les Antiochiens acceptent de professer « l'union sans confusion des deux natures » et confessent que Marie est Mère de Dieu : importante concession qui ouvre la voie à l'union des deux théologies. Mais Théodose dissout le concile et renvoie les évêques chez eux. Cyrille et Memnon restent déchus de l'épiscopat. Cyrille cependant est rentré à Alexandrie. Nestorius est remplacé sur le siège de Constantinople par Maximien. Relégué dans son monastère d'Antioche, il sera ensuite envoyé en exil, d'abord en Arabie, puis jusqu'en Libye. Le concile a fini sans gloire car pas vraiment œcuménique (les évêques orientaux n'étaient pas présents) et ne réalise pas la paix de l'Eglise qui restera divisée.

Des questions se posent à son sujet. D'abord celle de savoir comment apprécier le rôle de saint Cyrille et quel a été le véritable concile d'Éphèse. On ne peut nier que Cyrille ait agi avec précipitation et autoritarisme, qu'il ait forcé la main aux évêques pour obtenir facilement gain de cause.

Le concile d’Ephèse  malgré la tragédie lamentable d’une divergence de vues entre Nestorius, Cyrille et Jean d’Antioche, approfondira le mystère de Jésus- Christ en affirmant l’unité personnelle de l’homme-Dieu. Les évêques participants se sont rendus coupables de malhonnêteté et Cyrille pour faire triompher sa cause n’a pas hésité à corrompre les hauts  fonctionnaires.

Depuis Cyrille d’Alexandrie, la tradition ecclésiale a montré de manière convaincante que le Verbe de Dieu ne s’est pas uni extérieurement à Jésus-Christ. Le Verbe de Dieu a plutôt fait exister historiquement en Jésus-Christ un être de chair dans l’union intime de la nature divine et de la nature humaine.

Ainsi Jésus-Christ n’est pas habité par le Verbe de Dieu comme le seraient les saints et les prophètes mais il est uni de manière unique et absolue au Verbe divin. Cette union hypostatique est la réalité humaine assumée par le Verbe de Dieu qui communique à toute l’humanité, l’amour de Dieu et le salut.

Dénouement de la crise

Les décisions du concile (qui n’est pas vraiment œcuménique laissent un gout amer pour Jean d’Antioche et ses partisans…Ce concile ne résout pas les problèmes …l’empereur Théodose tenant beaucoup à la paix dans l’Eglise, contribua à réconcilier Jean d’Antioche et Cyrille d’Alexandrie. Pour ce faire il envoya un légat et un vieil évêque afin de trouver une solution de paix. Après bien des négociations, échanges de correspondances, de compromis, les deux partis se réconcilient. Jean acceptait la condamnation de Nestorius et Cyrille acceptait le langage théologique d’Antioche sur la distinction des deux natures (divine et humaine) qui sera proclamé au concile de Chalcédoine. Cette union demeurait fragile en raison des irréductibles qui n’acceptaient pas les compromis mais Cyrille dans ces dernières années conseilla avec sagesse à tous la modération et une nouvelle crise fut évitée. Le caractère de Cyrille s’était adouci.

Remarque : la déposition de Nestorius et sa condamnation aboutirent à un premier schisme entre l’Eglise syrienne orientale plutôt de tradition antiochienne et cela donnera naissance à l’Eglise assyrienne, présente en Perse, en Inde en Irak. Une partie de cette Eglise s’est réunie à Rome que l’on nomme 'Eglise chaldéenne'. Les écrits des maitres de Nestorius, Théodore de Mopsueste et Diodore de Tarse continuèrent à circuler et a nourri des chrétiens d’orient (Arménie et Syrie..). Théodoret de Cyr (écrivain, théologien), évêque proche de Jean d’Antioche refusa la condamnation de Nestorius.

Des théologiens orientalistes tels que André de Halleux (franciscain) ont réalisé des travaux réhabilitant la théologie de Nestorius qui bien que d’expression maladroite serait orthodoxe. En 1994 le pape  Jean-Paul II, et Sa Sainteté Mar Dinkha IV, Catholicos-Patriarche de l’Église assyrienne de l’Orient ont signé une déclaration commune :

«  Le Verbe de Dieu, deuxième personne de la Sainte-Trinité, s’est incarné par la puissance du Saint-Esprit en assumant de la Sainte Vierge Marie une chair animée d’une âme raisonnable, qu’il s’est unie indissociablement dès l’instant de sa conception.  … »

Saint Isaac le Syrien (7è siècle), ce mystique  reconnu comme saint dans l’Eglise catholique et orthodoxe de culture perse et sémitique considérait Théodore de Mopsueste maître de Nestorius, et Diodore de Tarse comme ses sources dogmatiques.

D’autres travaux et de rencontres ont été réalisés entre les différentes Eglises orientales de traditions syriaques (maronites, chaldéens, syriaques orthodoxes, assyrienne) dans le but d’un accord et de levée des anathèmes contre Nestorius

NDLR (ceci n’engage que votre serviteur)

L’épisode de Théophile et de son neveu Cyrille nous amène donc, comme écrit précédemment, à considérer le fanatisme présent dans l’Eglise du quatrième siècle, de persécutés les chrétiens deviennent persécuteurs et intransigeants manquant de charité à l’égard de ceux qui ne formulent pas  la foi de la même manière. L’attitude  hostile à l’égard de saint Jean Chrysostome, de Nestorius, des chrétiens opposés à Cyrille, des juifs d’Alexandrie (premiers actes antisémites), des non chrétiens (Hypatie) pose la question de  quel est le sens d’une orthodoxie de la foi si elle n’est pas vécue avec la charité évangélique :

. « Quand j'aurais le don de prophétie et que je connaîtrais tous les mystères et toute la science, quand j'aurais la plénitude de la foi, une foi à transporter des montagnes, si je n'ai pas la charité, je ne suis rien… 

Or Cyrille connaissait les écritures et l’appel du Christ à aimer les ennemis…

Pour aller plus loin :

Connaissance des pères de l’Eglise, consacrée à Cyrille d’Alexandrie, revue trimestrielle, juillet 1985 (probablement en occasion) ed Desclée de Brouwer.

 

 

 

Document : les deux écoles Antioche et Alexandrie 

La christologie de l’école d’Alexandrie dite Christologie d’en haut

 

Le Verbe s’est fait chair

  1. Les théologiens de l’Eglise d’Alexandrie partent de la divinité du Verbe de Dieu telle qu’elle est présentée dans l’Evangile de Jean(Prologue) pour découvrir par la Parole de Dieu que le Verbe s’est fait chair
  2. L’humanité e Jésus est assumée par le Verbe, le Logos. La démarche théologique part de l’humanité de Jésus pour arriver à sa divinité. On part du haut vers le bas.
  3. L’être du verbe incarné est parfaitement Dieu dans un être humain.
  4. C’est une christologie unitaire
  5. L’Ecole d’Alexandrie fera proclamer l’unique personne (divine) du Christ au concile d’Ephèse (431)
  6. Cette christologie est influencée par la philosophie de Platon (philosophie idéaliste)
  7. Son exégèse est allégorique
  8. Danger est d’aller jusqu’à absorber l’humanité du Christ dans sa divinité (monophysisme).Et de conclure ensuite puisque le Christ a une seule personne, il a aussi une seule nature (monophysisme).
  9. Théologiens de cette école ;
  • Origène premier exégète qui a influencé les pères de l’Eglise (Mort en 253)
  • Athanase (père de l’Eglise-évêque d’Alexandrie mort en 373)
  • Cyrille d’Alexandrie (mort en 444)

 

La christologie d’en haut a pour point de départ le Verbe divin du prologue de saint Jean qui devient pleinement homme en Jésus-Christ. Le Verbe divin incarné est celui en qui demeure corporellement toute la plénitude de la divinité (Épître aux Colossiens 2,9).

Christologie de l’école d’Antioche dite Christologie d’en bas

 

Cet homme Jésus est fils de Dieu

 

  1. Les théologiens de l’école d’Antioche partent de l’humanité historique concrète  et donc complète de Jésus telle qu’elle est présentée dans l’Evangile de Matthieu pour découvrir que la Parole de Dieu que cet homme c’est Dieu.

 

  1. L’humanité de Jésus est assumée par le Verbe, le Logos. La démarche théologique part de l’humanité de Jésus pour arriver à sa divinité ; on va du bas vers le haut : c’est une Christologie d’en bas.

 

  1. L’être du verbe incarné est parfaitement Dieu et parfaitement homme.

 

  1. C’est une christologie dualiste, qui se dit dyphysiste.

 

  1. L’Ecole d’Antioche soutenue par le pape Léon le Grand fera proclamer l’intégrité et la totalité des deux natures dans le Christ au concile de Chalcédoine.

 

  1. Cette Christologie est influencée par l’école d’Aristote (philosophie réaliste)

 

 

  1. Son exégèse est typologique et littérale.

 

  1. Danger est de séparer, distinguer les deux natures et aller jusqu’ à dire que dans  le Verbe incarné comme il y a deux natures, il y a deux personnes.

 

  1. Les grands théologiens de cette école sont :

 

  • Diodore de Tarse (mort en 394)
  • Théodore de Mopsueste (mort en 428)
  • Jean Chrysostome (mort en 427)
  • Théodoret de Cyr (mort en 426)

La christologie d’en bas part de la figure humaine et historique de Jésus unie à Dieu dans la prière et dotée d’une autorité et d’une mystérieuse destinée extraordinaires qui lui donnent une place singulière et unique dans l’histoire du salut.

 

 

 

 L'exégèse allégorique consiste essentiellement à découvrir sous le sens obvie d'un texte une signification cachée, spirituelle restée jusqu'alors inaperçue. Sous des formes très diverses, l'exégèse allégorique, appliquée à Homère, à Virgile et surtout à la Bible, a joué un rôle essentiel dans la formation de la culture européenne. ‘exemple sont les œuvres de Grégoire de Nysse commentaires du cantique des cantiques et la vie de Moïse comme itinéraire spirituel.

 

L’exégèse typologique est une méthode d’interprétation qui consiste à voir dans les évènements et les figures de l’Ancien testament une préfiguration du Christ et de son œuvre de salut. Exemple : les homélies de saint Jean Chrysostome.

sous diacre Emile

Pour aller plus loin : 

sur la christologie de l'Eglise assyrienne d'Isaac le Syrien lire l'introduction du livre de Hilarion Alfeyev ,l'univers spirituel d'Isaac le Syrien ,spiritualités orientales n°76, éd abbaye de Bellefontaine,

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