Saint Grégoire Palamas Père de l'Eglise

Publié le

Grégoire Palamas

(1296-1359)

Hérault de la grâce déifiante

«… Pour que nous entrions dans la communion divine  (2P4) »

« Ta naissance O Christ notre Dieu, a fait resplendir dans le monde la lumière de ta connaissance… » (Antienne du cantique de notre Dame- vêpres de l’épiphanie- liturgie des Gaule)

Grégoire Palamas est un père de l’Eglise de l’Orient byzantin de la première moitié du XIVème siècle qui a synthétisé et formulé théologiquement le fruit d’une longue tradition et expérience spirituelle remontant aux pères du désert dénommé  hésychasme. Il a voulu éclairer la grande affirmation chrétienne  que dans son  Agapè infinie le Dieu trine se communique, faisant participer à sa vie sans pour autant cesser d’être  en son essence même radicalement incommunicable (dans son « être profond »). Face à un humanisme rationnel « agnostique » naissant il va développer la question de la possibilité et les moyens  d’appréhender Dieu…il va affirmer l’impossibilité pour la raison de définir et d’appréhender Dieu demeurant le TOUT AUTRE (le Saint) et en même temps paradoxalement il fonde la possibilité d’une communion de l’homme à Dieu en raison de sa grâce. Sa réflexion théologique s’enracine dans sa méditation de l’Ecriture et du mystère de l’incarnation de Dieu en Jésus Christ et du don de l’Esprit.

Biographie

Né en 1296,  Grégoire reçut à la cour du pieux empereur Andronic II une éducation aristocratique (rhétorique, grammaire, philosophie…). Vers 1316, il décida d’interrompre ses études profanes pour répondre à un appel à la vie monastique. Grégoire fut initié à l’hésychasme au mont Athos. Les incursions turques l’obligent à quitter le mont Athos vers 1325. Le jeune moine séjourne à Thessalonique où il fut ordonné prêtre. Il se retire avec une dizaine de moines dans un ermitage des environs de Berrhée. En 1331, à cause des invasions serbes, il retourna à l’Athos où il s’installera dans l’ermitage de Saint Sabbas proche de Lavra. C’est la période de ses premiers écrits. Entretemps, vers 1336, un grec de Calabre du nom de Barlaam était arrivé à Constantinople  ayant très vite acquis une réputation de grand philosophe se mit à remettre en question et à dénigrer l’expérience spirituelle de la tradition hésychaste.  Grégoire Palamas devra donc répondre de l’expérience spirituelle reçue de la tradition face à un humanisme philosophique rationnel renaissant.

Grégoire Palamas vécut aussi au cœur du tourment politique et religieux de l’empire byzantin. A la mort  de l’empereur Andronic III en 1341, l’héritier Jean le Paléologue n’a que 9 ans. Ce fut le déclenchement d’une guerre civile qui opposa Jean de Cantacuzène Grand Domestique  (sorte de premier ministre) à un gouvernement provisoire présidé par Anne de Savoie, la veuve de l’empereur Andronic III, qui dura jusqu’à la victoire de Jean Cantacuzène. Durant cette période, le patriarche Jean Calécas persécuta Palamas en raison de sa sympathie politique pour Jean Cantacuzène, et accorda son soutien à Grégoire Akindynos (qui avait repris le relais de Barlaam), lequel s’empressa de réfuter la théologie palamite. Grégoire fut même excommunié. En 1347, un synode convoqué par l’impératrice Anne déposa le patriarche Calécas et réhabilita Grégoire Palamas. Dès l’arrivée au pouvoir de Jean VI Cantacuzène, Palamas fut sacré archevêque de Thessalonique.

Une révolte des zélotes  avait éclaté depuis 1342 dans cette ville. Elle empêcha Palamas de rejoindre son siège épiscopal avant le début de 1350 .En attendant, un groupe  mené par le savant Nicéphore Grégoras (en continuité à la controverse avec Barlaam) continue de s’opposer à la doctrine de Grégoire Palamas.

L’arrivée de Palamas sur son siège épiscopal ne fut pas de tout repos. Il fut un pasteur zélé voulant rétablir la paix sociale dans la ville. En 1354, il fut capturé par les Turcs lors d’un voyage à Constantinople. Là, il put rencontrer les chrétiens et dialoguer en profondeur avec les docteurs de l’Islam. Ce fut le moment où Jean V le Paléologue accéda au pouvoir supplantant son ancien tuteur.

Sa rançon ayant été payée aux turcs, il revint à Constantinople en 1355, où il rencontra le légat du pape réticent à l’égard de sa doctrine. En présence de l’empereur et du légat du pape fut organisé une discussion théologique entre Grégoire Palamas et Nicéphore. Cette discussion n’apporta rien. Palamas retourna à Thessalonique où il réfuta son adversaire Nicéphore  dans quatre traités. Il mourut à  63 ans en 1359 et fut canonisé en 1361.

Il est important de souligner aussi les tentatives d’union entre l’Eglise d’Orient et l’Eglise d’Occident. Vers 1335, Grégoire Palamas  écrivit à l’occasion de pourparlers d’union des Eglises, ses traités apodictiques  sur la procession du Saint Esprit, un ouvrage sur la trinité destiné à repousser toute tentative de compromis doctrinal avec les latins sur le thème de la procession de l’Esprit (querelle du filioque). Il désirait éviter une union doctrinale  facile dont l’enjeu n’était pas vraiment théologique mais politique. Certains de ses contemporains étaient prêts à sacrifier la foi orthodoxe pour bénéficier de l’appui militaire de l’Occident contre les invasions turques. Il s’opposa ainsi au « relativisme » doctrinal de Barlaam affirmant les limites de la raison qui ne peut percevoir le divin.

Toute l’œuvre de Palamas est donc dominée par cette controverse  sur la possibilité ou non de faire l’expérience du divin, les limites de la raison et la place de la révélation chrétienne. Ces controverses théologiques interfèrent avec les luttes politiques.  Chaque parti théologique cherchait un appui politique mais, les rivalités politiques étaient sans motivation spirituelle.

la controverse

Au XIVème siècle, s’opposent le mysticisme orthodoxe et le  rationalisme de la scholastique médiévale représenté par Barlaam un philosophe grec de Calabre pénétré de la renaissance italienne, de la philosophie aristotélicienne et nominaliste. Barlaam vint à Constantinople pour étudier  les écrits originaux des philosophes grecs. Dans son enseignement, il commente le pseudo- Denys. Barlaam était sceptique quant aux possibilités  propres de l’intelligence humaine dans le domaine de la connaissance de Dieu. Pour lui, toute connaissance même de Dieu n’a d’autre origine que la perception des sens (Aristote) et en second lieu que Dieu est inconnaissable puisqu’il transcende toute expérience sensible (Pseudo-Denys). Il réfuta et dénigra l’expérience spirituelle des moines hésychastes. L’expérience des moines du mont Athos n’était donc que pure illusion.  Barlaam était un ‘agnostique rationaliste’. C’est ailleurs que dans le domaine théologique, vers les sciences profanes (et la philosophie grecque)  que se portaient ses intérêts. Pour Barlaam, l’Ecriture Sainte n’était pas  le moyen d’une communion vivante de l’Esprit de Dieu, les philosophes seuls pouvaient féconder l’activité réelle de son intellect et lui fournissaient les critères permanents de sa pensée. Pour lui, s’appuyant sur la pensée de Denys, Dieu reste inconnaissable, inaccessible. La raison reste séparée et autonome. Dieu se fait connaître à travers des symboles, toute participation réelle au divin reste impossible. C’est dans cette pensée qu’il trouvera le fondement métaphysique de l’union entre les Eglises (qui n’a pas abouti).  Puisque Dieu est inaccessible, faut-il encore discuter sur la procession du saint Esprit ? Les Grecs affirment que l’Esprit procède du Père seul ; et les latins répondent qu’il procède du Père et du Fils…Ce n’est là que présomption. Toute chose qui échappe à l’intelligence n’existe pas. Pétri de néoplatonisme (où le corps est considéré comme la prison de l’âme et de l’intellect), Barlaam était scandalisé d’apprendre que les moines de l’Athos pensaient que le corps participait à la prière comme l’intellect. « J’ai été initié par eux, écrit-il, à des monstruosités et à des doctrines absurdes  qu’un homme ne peut dignement énoncer s’il a de l’esprit ou seulement un eu de raison, des produits d’une croyance erronée et d’une imagination téméraire. Ils m’ont livré leurs enseignements sur des séparations merveilleuses et des réunions  de l’esprit et de l’âme , sur les commerces qu’ont les démons avec cette dernière, sur les différences  qui existent entre les lumières rousses  et blanches , sur des entrées et des sorties intelligibles qui se produisent par les narines simultanément à la respiration, sur des boucliers qui se réunissent autour du nombril, et enfin sur l’union de notre seigneur avec l’âme qui se produit à l’intérieur du nombril d’une façon sensible en pleine  certitude du cœur… » (Lettre V à Ignace, cité dans Saint Grégoire Palamas, de Jean Meyendorf, coll. maîtres spirituels p.91).  Est-ce une mauvaise interprétation de la garde du cœur de Nicéphore l’Hésychaste, une corruption populaire de ces enseignements ou une caricature satyrique de Barlaam lui-même ? Pour Barlaam, l’expérience ‘directe’ de Dieu est impossible : « S’ils consentent à dire ,écrit Barlaam, que la lumière intelligible et immatérielle dont ils parlent est le Dieu suressentiel lui-même et s’ils continuent en même temps à reconnaître qu’il est absolument invisible  et inaccessible aux sens, ils se trouvent devant une alternative : en déclarant  voir cette lumière , ils doivent la considérer  soit comme un ange, soit comme l’essence même de l’intellect, lorsque purifié  à la fois des passions et de l’ignorance ; l’esprit se voit lui-même et, en lui-même voit Dieu dans sa propre image . Si la lumière dont ils parlent s’identifie avec l’une de ses deux réalités,  il faut considérer leur pensée comme parfaitement correcte et conforme à la tradition chrétienne ; mais s’ils disent que cette lumière  n’est ni l’essence suressentielle , ni une essence angélique, ni l’esprit lui-même, mais que l’esprit la contemple comme une hypostase, je ne sais , en ce qui me concerne, ce qu’est cette lumière, mais je sais qu’elle n’existe pas. » (cité dans Saint Grégoire Palamas, de Jean Meyendorf, coll. maîtres spirituels p.94).

Barlaam s’inscrit dans la ligne de la théologie apophatique du pseudo-Denys, Dieu est au-delà de tout ce qu’on peut penser et imaginer au- delà des concepts tout en niant la possibilité d’une expérience spirituelle et érige la raison en seul instrument pour penser Dieu.

Tel est l’enjeu de la question face à cette remise en question d’une authentique expérience spirituelle au nom de la rationalité, Grégoire Palamas va puiser sur la tradition biblique, son expérience spirituelle et la relecture des pères de l’Eglise pour répondre de sa foi à savoir que seul le Christ illumine le cœur de l’homme et lui donne la vraie connaissance de Dieu.

 

Les positions de Grégoire Palamas peuvent se résumer ainsi  :

-La connaissance de Dieu est une expérience donnée à tous les chrétiens par le baptême et par leur participation à la vie du Corps du Christ au moyen de l’eucharistie. Elle exige au travers de l’ascèse, le décentrement de soi, la metanoia, la participation de l’être humain tout entier (corps, âme, esprit) dans la prière et le service, par l’amour de Dieu et du prochain. En Christ Dieu a assumé la totalité de l’humain (âme corps esprit), et l’humain a été déifié.par la prière, la méthode  (la répétition du nom de Jésus , l’attention), par les sacrements, par la vie entière de l’Eglise en tant que communauté, chaque baptisé(e) est appelé€ à participer à la vie divine.

-Dieu est totalement inaccessible en son essence, dans cette vie comme dans l’autre

Grégoire Palamas va donc distinguer afin d’indiquer les deux pôles de la relation à Dieu- inconnu mais connu, caché mais révélé- entre d’une part l’essence, la nature ou l’être intime de Dieu, et d’autre part les énergies , ses opérations ou les manifestations de sa puissance. Par essence, il faut entendre la transcendance  radicale de Dieu  et par les énergies,  sa présence et  son action vivifiante. Ces énergies ne désignent pas  une émanation de Dieu ou des intermédiaires entre Dieu et l’homme mais Dieu lui – même  dans son activité. Ces énergies ne sont pas autre chose que la grâce déifiante. Celui qui connaît les énergies divines  ou qui y participe connaît Dieu lui-même et participe  à Dieu lui-même, autant qu’un être humain le peut. Il n’y a pas  deux parties en Dieu, l’essence renvoie à Dieu tel qu’il est en lui-même et ses énergies renvoient à Dieu dans son intégralité rendu accessible à l’homme dans le mouvement extérieur de son Amour. En raison de cette distinction entre essence et énergies divines les mystiques orthodoxes affirment la possibilité  d’une expérience spirituelle, d’une union mystique, d’une participation (d’une communion et non fusion) à la vie divine. « Dieu est par son essence en dehors de tout mais il est en tout par ces actes de puissance » (Saint Athanase)

Cette distinction entre essence et énergie provient de la philosophie aristotélicienne selon laquelle chaque nature (physis) a une énergie (energeia) c’est-à-dire une manifestation perceptible existentiellement. Cette terminologie sera utilisée chez les pères grecs, en particulier Basile et Grégoire de Nysse pour montrer que la Trinité transcendante agit au niveau immanent.  Pour Saint Maxime le confesseur les deux natures du Christ (humaine et divine) présupposent les deux énergies ou volonté. 

Une vision biblique et évangélique

La théologie de Grégoire Palamas est une théologie enracinée,  dans la tradition biblique et chez les Pères de l’Eglise. Le Dieu de Grégoire Palamas est le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, des saints prophètes, des apôtres…C’est le Dieu biblique de la révélation et du salut, c’est le Dieu révélé en Christ par la puissance de l’Esprit Saint dont l’ultime dessein est la divinisation de l’homme par la grâce de l’Esprit.

La pensée théologique de Grégoire Palamas vise à intégrer l’homme au mystère du Christ par la grâce de l’Esprit. La vision de Palamas est Trinitaire et existentielle. Dieu ne peut être identifié avec aucun concept créé , même lorsqu’il se manifeste Dieu reste inconnaissable dans son essence, car une révélation de l’essence divine mettrait Dieu au niveau des créatures et ferait de l’homme « un Dieu par nature » …la théologie de Palamas intègre donc deux axiomes de la patristique : Dieu inconnaissable, essence inabordable même par la raison, mais Dieu vivant désirant se révéler à l’homme dans son Fils  et accorder à l’humain  sa propre existence incréée …Il fait écho à la tradition spirituelle apophatique des pères de L’Eglise et je me plais à citer cette prière d’un de nos pères des Gaules qui exprime  cette antinomie (Dieu insondable mais  qui se révèle).

Dieu tout-puissant, selon l’apôtre Paul ton Esprit Saint « scrute et connaît les profondeurs de ton être » (1Co 2,10-11), et il intercède pour moi, te parle à ma place par des « gémissements inexprimables » (Rm 8,26)…Rien en dehors de Toi ne scrute Ton mystère ; rien qui soit étranger à Toi n’est assez puissant pour mesurer la profondeur de Ta majesté infinie. Tout ce qui pénètre en Toi est de Toi ; rien de ce qui est extérieur à Toi n’a le pouvoir de Te sonder…

Je crois fermement que Ton Esprit Saint vient de Toi par Ton Fils unique ; même si je ne comprends pas ce mystère, j’en garde la conviction profonde. Car dans les réalités spirituelles qui sont Ton domaine, mon esprit est borné, comme l’assure Ton Fils unique : « Ne t’étonne pas si je t’ai dit : Il vous faut naître d’en haut. Car l’Esprit Saint souffle où il veut ; tu entends sa voix, mais tu ne sais ni d’où il vient, ni où il va. Ainsi en est-il de quiconque est né de l’eau et de l’Esprit ».

Je crois à ma nouvelle naissance sans la comprendre, et je tiens bon dans la foi ce qui m’échappe. Je sais que j’ai le pouvoir de renaître, mais je ne sais pas comment cela s’accomplit. L’Esprit n’est limité par rien ; II parle quand Il veut, Il dit ce qu’Il veut et où Il veut. La raison de Son départ et de Sa venue me reste inconnue, mais j’ai la conviction profonde de Sa présence. (Hilaire de Poitiers)

Pour Palamas, s’inscrivant dans l’expérience et la pensée des pères du désert et de pères de l’Eglise Il s’agit de se transformer, de naître à une vie nouvelle accordée par le Christ dans l’Esprit. C’est l’être tout entier (nous y reviendrons) qui doit être régénéré corps - âme (raison et sentiments)- esprit. La vocation de l’homme est de participer à la communion divine.  Cette vie nouvelle, est l’incorporation réelle  de l’être humain au ressuscité, existence dans l’Eglise et dans l’Esprit. La pensée de Palamas  est l’expression non d’un système conceptuel mais d’une expérience spirituelle.

Les concepts créent des idoles et enferment Dieu, l’émerveillement et l’expérience permettent de se laisser saisir par l’Esprit.

Les grands héritiers de cette approche de saint Grégoire Palamas sont saint Nicolas Cabasilas (Byzance), les moines du

mont Athos dont Saint Silouane, saint Porphyre, , saint Nil de la sora (russie), Saint Séraphim de sarov, Saint Ignace

Briantchaninov (évêque russe), Dumitru Stăniloae (1903-1993),Mère Marie Skobtsov (1891-1945)et tant d’autres …

 Quelques Œuvres de Grégoire Palamas

  • Grégoire Palamas, Défense des saints hésychastes, introduction, texte critique, traduction et notes par J. Meyendorff, coll. “Spicilegium sacrum Lovaniense: études et documents”, volumes 30-31, Louvain, 1973 (sans doute l'œuvre la plus importante, sur laquelle repose en grande partie le développement qui précède).
  • Grégoire Palamas, De la déification de l'être humain, traduit par M.-J. Monsaingeon et J. Paramelle, coll. "Sophia", L'Âge d'Homme-Lausanne, 1990, p. 13-41 (contenu : De la divine et déifiante participation ou de la divine et surnaturelle simplicité).
  • Grégoire Palamas, Douze homélies pour les fêtes, introduction et traduction de Jérôme Cler, coll. "L'échelle de Jacob", Paris, O.E.I.L./YMCA-PRESS, 1987.
  • Grégoire Palamas, Traités démonstratifs sur la procession du Saint-Esprit, introduction par Jean-Claude Larchet, traduction et notes par Yvan Koenig, coll. "Cerf-Patrimoines", Les Éditions du Cerf, Paris, 2017.
  • Joie de la Transfiguration d'après les Pères d'Orient, coll. "Spiritualité Orientale" 39, Abbaye de BelleFontaine, 1985, p. 237-256 (contenu : Deux homélies sur la Transfiguration du Seigneur).
  • Saint Grégoire Palamas, Homélies. Le cycle des douze fêtes majeures, introduction, traduction et notes de Jérôme Cler, coll. Patrimoine orthodoxe, Éditions Lis & Parle, Bagnolet, 2021. 432 pages. Dans ses homélies sur les douze fêtes majeures, vingt-quatre en tout, Grégoire Palamas se révèle non seulement un grand spirituel, mais aussi un pasteur et un enseignant attentif à sa communauté. Sans doute parmi les plus beaux du monde byzantin, ces sermons sont un véritable bijou de spiritualité, de pastorale, d'exégèse patristique et de poésie lyrique.

Pour aller plus loin, ouvrages recommandés

Jean Meyendorf, saint Grégoire Palamas et la mystique orthodoxe , maitres spirituels, éd du seuil (épuisé à trouver en occasion)

Jean Meyendorf , introduction à l’étude de Grégoire Palamas, ed du seuil , 1959

Kallistos Ware , approches de Dieu dans la tradition  orthodoxe, Desclée de Brouwer .

Jacques Serr, Olivier Clément, la prière du cœur , spiritualité orientale, abbaye de

Bellefontaine .

Un petit guide spirituel pour aborder la prière du cœur et la vivre : évêque Ignace Briantchaninov, approches de la prière du cœur, spiritualité orientale ,ed abbaye de Bellefontaine .

 

Commenter cet article