Homélies du 23ème dimanche après la Pentecôte: La fin des temps (2020)

Publié le par Paroisse Lillois

Matthieu 24, 15-35

 

Quand vous verrez l’abomination de la désolation, annoncée par Daniel le prophète, siéger dans un lieu saint- que le lecteur comprenne -, que ceux qui seront en Judée fuient dans les montagnes, que celui qui sera sur la terrasse ne descende pas pour prendre ce qu’il a dans la maison et que celui qui sera aux champs ne se retourne pas pour prendre son manteau. Malheureuses celles qui seront enceintes et celles qui allaiteront en ces jours-là ! Priez pour que votre fuite n’ait pas lieu en hiver, ni pendant le Sabbat.

Car il y aura alors une grande détresse, telle qu’il n’y en a pas eu depuis l’origine du monde jusqu’à présent, et telle qu’il n’y en aura  jamais plus. Et si ces jours-là n’avaient pas été abrégés, nulle chair ne serait sauvée, mais à cause des élus ces jours-là seront abrégés. Alors si l’on vous dit : « Le Christ est ici ! », ou : « Il est là ! », ne le croyez pas ! Car il surgira beaucoup de faux christs et de faux prophètes, et ils donneront de grands signes et de grands prodiges, au point d’abuser les élus eux-mêmes si c’était possible. Voyez, je vous le dis d’avance. Si donc ils vous disent : « Voici qu’Il est au désert », ne partez pas ! « Voici qu’Il est dans les refuges », ne le croyez pas !

Car comme l’éclair brille de l’orient jusqu’à l’occident, ainsi la venue du Fils de l’homme. En quelque lieu que soit le cadavre, là se rassemblent les aigles.

Mais aussitôt après la détresse de ces jours-là, le soleil sera obscurci et la lune ne donnera plus sa lumière, les étoiles tomberont du ciel et les puissances des cieux seront ébranlées.

Alors apparaîtra dans le ciel le signe du Fils de l’homme, et toutes les tribus de la terre se frapperont la poitrine et verront le Fils de l’homme venir sur les nuées du ciel avec puissance et grande gloire. Et Il enverra ses anges au son de la grande trompette rassembler ses élus des quatre vents du ciel, d’une extrémité à l’autre.

Apprenez la comparaison du figuier : dès que les rameaux  deviennent tendres, que les feuilles poussent, vous savez que l’été est proche. De même, quand vous verrez tout cela, sachez qu’il est proche (1), comme à la porte ! 

Amen, je vous le dis, cette génération ne passera pas sans que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.

(1)Le texte grec ne permet pas de déterminer le sujet de cette phrase. Selon toute probabilité, on pourrait traduire : “Le Fils de l’homme est proche”, ou : “Le Règne de Dieu est proche”, ou : “Le signe du Fils de l’homme est proche”.

 

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