Homélie du 2ème dimanche après la Pentecôte: La foi et l'incrédulité (2024)

Publié le par Paroisse Lillois

Marc 6, 1 à 13

Jésus partit de là et vint dans sa patrie, et ses disciples Le suivirent.  Et quand vint le Sabbat, Il se mit à enseigner dans la synagogue, et les auditeurs en grand nombre étaient frappés d’étonnement et disaient : D’où cela Lui vient-il ? Quelle est cette sagesse qui Lui a été donnée ? Et comment de tels miracles se font-ils par ses mains ? N’est-ce pas le charpentier, le fils de Marie et le frère c de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Et ses sœurs ne sont-elles pas ici, parmi nous ?” Et Il était pour eux un obstacle qui fait chuter.  Et Jésus leur dit : “Un prophète n’est méprisé que dans son pays, parmi ses parents et dans sa maison”. Et là, Il ne put faire aucun miracle, si ce n’est qu’Il guérit un petit nombre de malades en leur imposant les mains. Et Il s’étonnait de leur manque de foi ; Il se mit à parcourir les villages d’alentour en enseignant.

Ce fut alors qu’Il appela les Douze et commença à les envoyer deux par deux, et Il leur donnait pouvoir sur les esprits impurs, leur prescrivant de ne rien prendre pour la route, sauf un bâton : ni pain, ni sac, ni monnaie dans leur ceinture, mais d’aller chaussés de sandales, sans être vêtus de deux tuniques. Et Il leur disait : “Là où vous entrerez dans une maison, restez-y, jusqu’à ce que vous partiez de ce lieu. Et si en un lieu on ne vous reçoit pas, on ne vous écoute pas, partez en secouant la poussière de vos pieds en témoignage contre eux”. Et eux, étant allés, proclamèrent la « conversion des cœurs» d  et ils chassèrent beaucoup de démons, ils faisaient des onctions d’huile à de nombreux malades et les guérissaient.

c Dans la Bible, comme aujourd’hui encore en orient, le mot “frère” désigne soit les fils de la même mère, soit des parents proches (cousins germains, cousins aux 3° ou 4° degrés).  

d En grec : Μετανοια (metanoïa) ; en latin : conversatio ; litt. le retournement intérieur.

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