Homélie du 2ème dimanche de carême (2019) : Le fils prodigue

Publié le par Paroisse Lillois

Lc 15, 11 à 32

Il dit encore : “Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : « Père, donne-moi la part de la fortune qui me revient », et il leur partagea son bien. Peu de jours après, le plus jeune fils, ayant tout rassemblé, s’en alla vers un pays lointain, et il y dissipa toute sa fortune, vivant en prodigue.  Comme il avait tout dépensé survint une grande famine dans ce pays-là, et il commença à ressentir le besoin.

Il alla se mettre au service d’un citoyen de ce pays qui l’envoya dans ses champs pour garder les cochons. Et il aurait bien voulu remplir son ventre des caroubes o que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait. Alors, rentrant en lui-même, il se dit : « Combien de salariés de mon père ont du pain de reste, et moi ici je meurs de faim. Je me lèverai et j’irai vers mon père, et je lui dirai : - Père, j’ai péché contre leciel et contre toi,  je ne suis plus digne d’être appelé ton fils, traite-moi comme l’un de tes salariés! - » Et se levant, il alla vers son père. Alors qu’il était encore loin, son père l’aperçut et fut saisi de compassion, et courut se jeter à son cou et le couvrit de baisers.  Alors le fils lui dit : « Père, j’ai péché contre le ciel et contre toi, je ne suis plus digne d’être appelé ton fils ». Mais le père dit à ses serviteurs : « Vite, apportez la robe la plus belle, et habillez-le, mettez-lui un anneau à la main et des souliers aux pieds, amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et faisons la fête,  car mon fils que voici était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et le voici retrouvé ». Et ils commencèrent à faire la fête. Or son fils aîné était aux champs, et lorsqu’à son tour il approcha de la maison, il entendit musique et danses et, appelant un des serviteurs, il lui demanda ce que c’était ;

il lui dit : « Ton frère est arrivé, et ton père a tué le veau gras parce qu’il l’a retrouvé en bonne santé ».  Alors il se mit en colère et ne voulut pas entrer. Son père, étant sorti, le suppliait. Mais il répondit à son père en disant : « Voici des années que je te sers, et jamais je n’ai désobéi à ton commandement, et à moi tu n’as jamais donné même un chevreau pour faire la fête avec mes amis ; mais quand ton fils que voilà, qui a mangé ton bien avec des filles, est revenu, tu as tué le veau gras pour lui ! » Mais le père lui dit : « Mon enfant, toi, tu es toujours avec moi, et ce qui est à moi est à toi. Mais il fallait faire la fête et se réjouir parce que ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie, il était perdu et le voici retrouvé ».

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